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 Fiche de présentation du Chef Bogo

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MRP&ZCHL
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MRP&ZCHL


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Date d'inscription : 26/12/2016

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MessageSujet: Fiche de présentation du Chef Bogo   Fiche de présentation du Chef Bogo Icon_minitimeDim 15 Jan - 4:04

chef
Bogo


Nom complet : Bogo Bogo Buffalington
Titre : Le Deuxième Citoyen
Âge : Mi-quarantaine
Monde d'origine : Forêt de Sherwood
Faction : Shinra (délégation de San Fransokyo)
Grade désiré : Commandant

Portrait


Y a chef Bogo en uniforme, et y a Bogo le citoyen.

Chef Bogo en uniforme, pas la peine de le décrire. On le connait tous déjà de fond en comble et d’est en ouest et d’une marée et l’autre. Quand il arbore le bleu emblématique des délégations policières de la Shinra, il rend à la couleur toute sa royauté. Dans ses airs d’officier sévère ou dans son allure de manitou guidant un peuple, il existe un je-ne-sais-quoi qui rallie les troupes et qui donne l’impression de cohésion même dans le vacarme le plus saisissant. Certains disent que c’est le frémissement de son museau noir qui sied son autorité, d’autres que son panache lui sert de porte-étendard ; moi je crois que c’est le ténor déstabilisant de sa voix.

Bogo est un buffle, ne cherchons pas plus loin. C’est sa grandeur, sûrement, sa dégaine de mastodonte qui lui donne cette supériorité. On a beau raconter qu’on prendrait notre courage à deux mains pour affronter n’importe quel dragon, mais devant un buffle de sa stature, je parierais à l’escampette de la plupart des princes charmants. Il est d’autant plus impressionnant quand il prépare un soupir : son buste, comme un mur d’enceinte, se gonfle alors, prend une ampleur inespérée. Avant que tout l’air, du dioxyde de carbone colérique, ne s’échappe au complet de ses poumons, il faut espérer avoir les mollets assez tenaces. J’ai vu des ninjas braqueurs de banque regretter d’avoir négligé les flexions sur jambes si souvent.

Bref, le chef dans ses habits de chef, c’est la figure qu’on aperçoit chaque semaine sur la tête des unes ou devant une scène de crime au téléjournal d’heure de pointe. Il serait inutile de discourir plus longuement sur son sang-froid. Tout le monde connaît la fable de Bogo contre les mille voleurs d’Agrabah, cette fois où il a esquivé les cimeterres des pires bandits de la ville avant de les encloîtrer dans des cachots encore plus arides que le désert. Il suffit d’ouvrir la radio pour entendre parler de son « calme légendaire », de son « hardiesse sans faille ni limite », de son « intrépidité calculée à la minutie des atomes » ou de son « courage de gladiateur ». Bogo dort sur un bosquet taillé de lauriers depuis son entrée en poste.

Précisons tout de même : avant d’être le buffle qui bûche, Bogo dût faire ses preuves comme tous les autres agents de la Shinra. On se souvient rarement de l’époque où son collet et où ses manches étaient encore immaculés. Aujourd’hui, quand il se glisse sous un soleil de midi ou sous un de ces lampadaires aux côtés des boulevards, il brille de cents feux. La lumière se reflète sur son badge en argent sterling, sur ses récompenses de champ de bataille, sur ses insignes d’officier qui racontent mieux que personne son ascension. Il les porte avec la fierté d’un vétéran, mais qui tairait l’estime d’un chef plus dévoué que les éperdus du Sanctum ?

Personne, exactement. Personne ne voudrait faire courber ses lèvres pour autre chose qu’un sourire. On aurait peur d’un coup mal placé, même si de réputation et d’histoire, ni Bogo ni sa main n’ont désobéi à quelconque exigence éthique. Ses envolées dépassent parfois la limite de décibels autorisée, ses poings se sont déjà enfoncés dans un mur un peu trop frêle, mais jamais sa toison gris-bleu ou ses sabots écornés n’ont rencontré la douleur d’innocents. Bogo préfère tourner sa langue – une appendice glutineuse qui peut se mouvoir dans tous les sens dans un temps record – sept fois avant de jeter la première pierre sur le premier suspect.

Sept fois, encore, c’est peut-être trop. Il lui arrive d’être moins hésitant pour les propos qui tiennent de moindre importance. En fait, nombreuses sont les tentatives d’humour qui coulent dramatiquement dans les classes ou dans les salles de réunion. Bogo est un bon vivant, semble-t-il, ou du moins c’est ce qu’il essaie de laisser transparaître dans un pot-pourri de mauvais goût et de mauvais timing. Heureusement ( !) que les médias du maire s’affairent à corriger continûment tous ses essais infructueux en conférence de presse.

Bogo en uniforme, donc, rien de nouveau : la même ceinture ébène truffée d’armes et d’articles de torture dernier-cri, la même chemise en juste-au-corps, les mêmes pantalons de travail conçus sur-mesure pour la petitesse de ses pattes. Quand il marche aux côtés de ses collègues, pourtant, ce n’est pas parce qu’il porte ce qu’il porte qu’on le remarque. Non, prenez Bogo, et demandez-lui de retirer son uniforme, donnez-lui un costume de civil et demandez-lui de se confondre dans la masse. Improbable, n’est-ce pas ? On le remarque, le buffle, encore et toujours. En bleu marine, dans une photo noir et blanc, dans un kaléidoscope bon marché, dans une foule amassée autour d’une gazelle anthropomorphique, peu importe : Bogo est le chef Bogo même quand il n’est pas chef.

Poussons l’exercice un peu plus loin et imaginons un Bogo en mode simple citoyen à la maison, loin de la multitude et des affluences. Imaginons-le avec ses lunettes hors-fashion qui corrigent tant bien que mal sa myopie. Imaginons-le dans la cuisine à préparer des mets assez soutenus pour nourrir la famille qui lui reste. Imaginons-le devant la porte de la crèche qui abrite ses triplettes. Imaginons-le autour d’une tasse de lait chaud ou devant un film d’espionnage dans une langue étrangère. Imaginons-le dans le rayon des céréales au supermarché, devant un roman de science-fiction ou dans les bouchons de circulation; imaginons-le un instant hors des fonctions qui ont forgé son blason, soufflé sa notoriété. Exercice ardu, n’est-il pas ?

C’est à se demander si Bogo Bogo Buffalington est autre chose qu’un chef de police.
Mémoires


Y a chef Bogo en uniforme, et y a Bogo le citoyen.
En vrac

1) Votre personnage est-il capable d’aimer, d’avoir une relation ? Bien évidemment.
2) Si l’esprit de votre personnage s’incarnait en un animal mythologique ou chimérique ou réel (nuances acceptées). Que serait-il ? Un minotaure.
3) Qu’en est-il de la fidélité et de l’esprit de camaraderie de votre personnage ? Bien qu'un peu sévère à première vue, Bogo n'est pas seulement rigueur et devoir. Il peut faire de l'humour, avoir des amis, entretenir des relations à long-terme, etc.
4) En vue de votre race, quand pouvez-vous dire que votre personnage a forgé une amitié. Citez quelques unes de vos relations amicales. Ses collègues de travail sont en général de bons amis.
5) Quelle est la devise de votre personnage ? « C'est pas une question de volonté, mais d'efforts. »
6) Vis à vis de votre façon d'écrire, quels sont vos points forts et points faibles ? Mon plus grand point faible est la zone située entre le lobe d'oreille et la nuque.
7) Pourquoi incarner ce personnage ? Désoxydation de l'écriture de Mickey.
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